Engagés pour la fraternité

En 2020, les Français ont fait preuve d’une générosité exceptionnelle. L’intense mobilisation des acteurs associatifs pour contrer les conséquences de la crise sanitaire et sociale du COVID-19 a inspiré confiance aux donateurs. Un élan de solidarité financière a balayé la constance à la baisse des dons enregistrée entre 2016 et 2018.

L’étude publiée le 20 mai 2021 par le Syndicat France générosités révèle une augmentation des dons en 2020 de +13,7% par rapport à 2019. Les dons ponctuels, inférieurs à 150 € et fortement liés aux appels d’urgence, ont augmenté de + 19,6% en un an. L’accélération de la digitalisation a profité aux collectes de fonds puisque les dons on-line ont augmenté de 72% par rapport à 2019.

La tendance au micro-don ou au système de l’arrondi s’est également installée, permettant de lever 8 millions d’euros. Enfin, selon le baromètre des Apprentis d’Auteuil, le don moyen grimpe de 95 € par rapport à 2019, pour s’établir à 395 €.

 

Comment maintenir cet élan ?

La crise a montré qu’il était risqué de miser exclusivement sur des collectes de dons en présentiel. La persistance de la pandémie de Covid et des confinements occasionnels va limiter pour un temps indéfini l’organisation de grands évènements annuels destinés à lever des fonds dont dépendent beaucoup d’Organismes Sans But Lucratifs (OSBL). Les organisations qui ont mené dans l’urgence des campagnes de dons on-line vont continuer d’explorer la voie technologique. D’autant que le relai par les médias sociaux a permis aux associations et fondations de toucher de nouvelles populations.

L’avenir immédiat est sans doute à un mix des canaux d’appels à dons en fonction du montant recherché. Le secteur du non-profit cible désormais le don facile et récurrent des petits donateurs via un évènement digital mensuel. L’interaction se terminera par un appel à don porté par des outils très simples comme le don par sms, la proposition d’un formulaire de don prérempli ou encore d’un abonnement sur une plateforme digitale qui se chargera d’une collecte automatisée. Dans ce contexte, la longévité des OSBL sera corrélée à leur capacité à disposer d’une base de données robuste.

Les grands donateurs ou mécènes qui ont poursuivi leurs dons pendant la crise peuvent s’avérer moins sensibles à la prospection digitale. En revanche, ils souhaitent fortement pouvoir suivre l’usage qui est fait de leurs fonds. Le digital constitue alors un outil de levier au service de cette demande.

 

Vuxe poursuit son engagement en faveur du non-profit

En partenariat avec l’agence adfinitas, nous avons cette année encore mobilisé nos forces pour concevoir et produire des supports digitaux engageants, afin de maximiser la portée des campagnes de collecte de nos clients.

Perce neige innove et dédie un site à sa campagne « Place à l’action » pour inciter le grand public à se mobiliser en faveur des personnes handicapées. Une fois encore, la fondation nous a confié le développement de ce mini-site événementiel. Évolutif et pérenne, il permet à Perce-Neige une mise à jour facilitée.

Les Petits Frères des Pauvres lancent cette année encore leur campagne d’appel à dons pour les fêtes de fin d’année : « Offrons à nos aînés la joie de Noël malgré tout » pour soutenir les personnes âgées seules et démunies. La direction artistique et le développement ont été assurés par Vuxe, avec l’objectif de proposer une landing page efficace et originale.

L’Agence des Réfugiés pour les Nations Unies UNHCR dynamise ses outils de communication et met en œuvre une nouvelle campagne digitale d’appel à dons autour du concept « Abritons l’espoir » pour soutenir l’action du HCR France (Haut Commissariat aux Réfugiés) auprès des personnes déplacées à travers le monde. L’agence Vuxe a eu le plaisir de concevoir et développer la landing page de campagne, mais également la conception graphique d’emails de collecte et de bannières web.

Les usages digitaux ont permis et permettront de maintenir les liens entre les OSBL et les communautés de donateurs, sans toutefois s’y substituer. Les années à venir nous diront si cette tendance s’accélère, ou bien si un retour vers des canaux de collecte plus mixtes s’opérera dans le paysage du non-profit.